Protection juridique professionnelle

Ensemble associatif présent dans tous les départements. Il est animé par des personnels de l’éducation qui ont choisi de s’impliquer auprès de collègues confrontés à des difficultés

Avantages sociaux (type comité d'entreprise) :

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Notre Union

Snep UNSA
9 juillet 2021

Année scolaire 2021-2022, respect des droits des personnels dès la rentrée, puis toute l'année scolaire

Communiqué de presse, le 9 juillet 2021

Tous les acteurs de l’Éducation souhaitent une rentrée qui se déroule dans un contexte sanitaire ordinaire. Si toutefois des consignes sanitaires devaient persister, certains écueils observés durant les derniers mois sont à éviter. Pour cela, nous demandons :
  • prise en compte de l’avis des personnels pour juger de la faisabilité de consignes sanitaires car l’absence d’échanges avec les personnels ne peut plus être justifiée par l’urgence et la découverte de la pandémie ;
  • vérifier l’application concrète des consignes sanitaires ;
  • veiller à appliquer au monde éducatif les mêmes consignes que celles appliquées au reste de la société.
  • en cas de présence impérative de collègues dans des établissements fermés, communiquer aux collègues dont la présence est impérative les raisons de leur présence et les informer du travail qui leur est alors demandé, dans le respect de leurs missions ;
  • définir ce qu’il est possible de demander aux collègues lors de confinement/accueil avec protocole mixte ;
    créer un plan de crise sanitaire dans chaque académie, département, circonscription ;
  • créer un plan de crise sanitaire au sein de chaque structure (comme pour le risque intrusion, ou le plan des risques psychosociaux…) ;
  • affichage dans les établissements et distribution à chaque professionnel de l’Éducation nationale d’un document qui recense les interlocuteurs référents locaux à contacter en cas de difficulté, de questionnement, de demande d’accompagnement afin d’identifier rapidement les collègues ayant besoin d’un accompagnement ;
  • dispositif d’écoute psychologique pérenne, à destination de tout personnel de l’Éducation nationale en difficulté ou en souffrance dans son travail. Les écoutants doivent être formés aux problématiques et au fonctionnement organisationnel de l’Éducation nationale, en particulier des établissements privés sous contrat ;
  • redéfinition des missions des CHSCT, au niveau académique avec intégration de tous les enseignants sans discrimination d'établissement d'affectation. Axer les CHSCT sur les risques psychosociaux (RPS), la santé mentale et le bien-être des personnels. Cela implique de former aux instances des CHSCT, aux RPS et à la question de la santé au travail les directrices et directeurs d’établissement et les personnels mandatés pour y siéger;
  • programmation de rendez-vous de prévention santé dans le parcours professionnel de chaque personnel de l’Éducation nationale, sans oublier les enseignants, agents des établissements privés sous contrat;
  • création d’espaces de dialogue pérennes au sein des établissements : groupe d’analyse/d’échange de pratiques, groupe de soutien, de supervision. Ces espaces de dialogue doivent être encadrés par des professionnels formés, hors personnel de l’établissement. Ils doivent permettre de prévenir des conflits, un mal être potentiel et de faire du lien.
  • redéfinir les tâches qui incombent au professeur principal lors d’une éventuelle prochaine crise sanitaire ;
  • permettre davantage d’autonomie aux équipes pour gérer les crises en leur faisant confiance car elles sont les plus proches des problématiques ;
  • mettre en place un emploi du temps spécifique au distanciel et/ou en hybride avec un nombre maximum de cours en visioconférnce dans la semaine en prenant en compte les recommandations des professionnels de la santé
  • instaurer des équipes numériques pour aider les enseignants et les élèves lors de situations techniques défaillantes, essentiellement grâce à un logiciel de prise en main à distance ;
  • ne pas mettre en place un cumul distanciel/présentiel;
  • clarifier la situation des personnels qui ne peuvent pas exercer leur activité en télétravail ;
  • anticiper sur un fonctionnement qui soit conciliable pour les personnels exerçant sur plusieurs établissements ;
  • réfléchir à des alternatives au 100 % distanciel en proposant de l’hybridation permettant notamment de conserver le contact humain, de limiter le décrochage ou de distinguer la vie professionnelle de la vie personnelle;
  • un aménagement des coins repas pour les personnels (notamment en école) ;
  • un aménagement spatial (matérialisation des sens de circulation, organisation des zones de regroupement…) ;
  • un aménagement temporel (amplitude horaire pour dédensifier la population scolaire)

Par rapport aux pratiques observées depuis quelques temps déjà lors des opérations du mouvement de l'emploi, le Snep UNSA demande au ministre de veiller à des dispositions tirées de la jurisprudence administrative :
  • respecter le calendrier et notamment le délai de prévenance de 3 mois pour les agents en CDI concernés par un renouvellement de contrat;
  • publier tous les emplois.

télécharger le courrier au ministre
par Collectif Riposte Education 12 décembre 2024
https://collectif-riposte-education.fr/ Il y a bientôt un an, près d’une cinquantaine de mouvements pédagogiques, associations complémentaires de l’école, associations d’usager·ères, et organisations syndicales, plusieurs centaines de chercheur·es et personnalités de l’éducation lançaient le collectif Riposte éducation, à travers un premier appel rassemblant toutes celles et ceux qui ne peuvent se résigner à une École du tri social. Faisant le constat d’un service public d’éducation « qui va mal », où les inégalités scolaires se creusent, où la réussite scolaire est de plus en plus marquée par l’origine sociale et où les personnels sont à bout, où les enfants et les jeunes sont en souffrance, elles et ils appelaient à rompre avec les politiques éducatives menées depuis 2017 pour « refonder une institution éducative démocratique, humaniste, moderne. » Un an après, nous lançons un nouvel appel dans un contexte politique instable et inquiétant, hostile à l’école publique et face à une nouvelle dégradation du système éducatif en France. Ce contexte appelle à repenser la finalité de notre système éducatif et à définir collectivement son rôle sociétal. Il est urgent de redonner à l’École et à ses personnels, aux parents, aux associations d’éducation populaire et d’éducation nouvelle, les moyens de travailler conjointement à l’épanouissement et à l’émancipation des jeunes, et de retisser les liens humains qui sous-tendent la société. Aujourd’hui, le caractère ségrégatif du système scolaire est aggravé tant par que par les mesures du soi-disant « choc des savoirs » que par un soutien institutionnel marqué aux établissements privés sous contrat, qui revendiquent de ne pas appliquer les réformes afin de renforcer leur attractivité, . L’éducation nationale est soumise à une mise au pas idéologique, sous la houlette du conseil scientifique de l’éducation nationale et par la généralisation des évaluations nationales. La finalité de notre système éducatif serait de trier les élèves et de permettre à une petite proportion d’élu·es de pouvoir choisir leur voie et poursuivre des études. La hiérarchisation des savoirs et des filières, l’orientation par l’échec dès le collège, la diminution des enseignements généraux dans les filières professionnelles ne permettront pas aux nouvelles générations une autonomie et une possibilité d’évolution ou de mobilité professionnelle. La crise de recrutement d’enseignant·es démontre à quel point les métiers de l’éducation n’attirent plus. Comparés à ceux des autres pays européens, les enseignant·es en France travaillent plus pour un salaire inférieur, avec des classes plus chargées. Le projet de réforme de la formation initiale doit se traduire par un haut niveau de qualification universitaire et professionnel nécessaires à la réduction des inégalités d’apprentissage. Les métiers de l’éducation sont de plus en plus sous contrôle avec notamment la généralisation des évaluations nationales et l’imposition des « bonnes pratiques » pédagogiques. Loin du respect nécessaire aux personnels, on assiste à un management de plus en plus vertical et autoritaire renforçant la souffrance au travail. La contribution des mouvements d’éducation populaire et d’éducation nouvelle à la formation des jeunes est entravée par une diminution dramatique de leurs financements. Avec le projet de loi de finances initialement prévu avant la motion de censure contre le gouvernement Barnier, une nouvelle ligne rouge est franchie : au moment où l’École va mal, la seule réponse du gouvernement est de fermer des postes dans le public et donc de maintenir l’illusion qu’on peut faire mieux avec moins. Avec 4000 suppressions d’emplois d’enseignant·es, nous faisons face à des choix dévastateurs pour l’avenir des enfants. Les baisses de financement des associations d’éducation populaires pénalisent les familles les plus modestes, restreignant en particulier l’accès de leurs enfants aux activités culturelles et sportives. La baisse de la démographie scolaire aurait pourtant pu être l’occasion d’améliorer notre système éducatif en poursuivant un investissement soutenable pour notre pays, en le rendant enfin véritablement inclusif dans de bonnes conditions pour les personnels, les élèves et les familles. Sacrifier l’éducation ne peut pas être une option, tant elle est essentielle à la formation de citoyen·nes éclairé·es à même de répondre aux enjeux écologiques, démocratiques et sociaux d’aujourd’hui et demain. Pour que l’École et l’éducation populaire contribuent de nouveau à une société plus égalitaire, une rupture avec les politiques menées actuellement est plus que jamais indispensable. En voici quelques premières pistes : • la garantie de l’accès aux savoirs nécessaires pour l’ensemble des élèves afin de comprendre le monde et le transformer pour une société plus juste, à l’opposé de la réduction des enseignements aux seuls « fondamentaux », • un apprentissage du vivre ensemble s’appuyant sur la mixité sociale et scolaire dans les classes et les établissements, • un service public d’éducation qui laisse la place au collectif, contre l’individualisation des parcours et des apprentissages, • un budget de l’Éducation à hauteur des besoins, à rebours des logiques austéritaires, préservant et améliorant les dispositifs dédiés à l’éducation prioritaire, • un refinancement des mouvements d’éducation populaire et un meilleur soutien des mouvements de recherche et de formation, • un respect de la professionnalité des personnels de l’éducation, fondée sur les collectifs de travail, contre les contrôles toujours plus forts sur les pratiques professionnelles, • l’abandon des évaluations nationales standardisées obligatoires, des groupes de niveau au collège et de l’ensemble des mesures du « choc des savoirs », • une formation repensée des personnels de l’éducation, en partant des besoins des élèves comme des agents, permettant de lutter contre tous les déterminismes, • une gouvernance éducative démocratique, respectant l’ensemble des acteurs·trices (personnels et usager·ères), • la reconstruction du métier d’enseignant et de la formation à ce métier, dans la coopération entre les professeurs et les chercheurs en éducation. Ces mesures d’urgence sont un premier pas pour rompre avec un service public d’éducation ségrégué, exacerbant le tri social. Nous poursuivons collectivement le grand mouvement d’élaboration d’alternatives pour l’École, initié en décembre 2023 visant à une grande réforme pour refonder une institution éducative démocratique, humaniste, moderne. Nous appelons à un grand débat en septembre 2025 autour des finalités et du rôle sociétal de notre système éducatif, pour traiter de front et dans leurs relations les multiples enjeux d’un monde de plus en plus complexe dans lequel nous sommes entrés. Les signataires: Organisations : syndicats et associations AFEF - Association française pour l’enseignement du français, Youx Viviane AGEEM, Chrétien Maryse AGSAS - Association des Groupes de Soutien au Soutien, Mariotte Christine ANCP&AF Association nationale des conseillers pédagogiques et autres formateurs, Cuilhé Hélène APMEP- Association des professeurs de mathématiques de l’EP, Claire Piolti-Lamorthe APEMu - association des professeurs d’éducation musicale, Thiébaux Jérôme Appel des appels, Caupenne Julie, Gori Roland, Del Volgo Marie-José Apprendre ensemble, Baehrel Sylvaine CEMEA, Clerico Jean-Baptiste CFDT Éducation Formation Recherche Publiques, Nave-Bekhti Catherine Collectif Didactique pour enseigner, Sensévy Gérard Collectif Education bien commun, Lanneau Nadine Collectif Langevin Wallon, Bablet Marc, Coulon Michèle, Fédérini Fabienne Conseil National de la Nouvelle Résistance, Acker Dominique CRAP-Cahiers Pédagogiques, Le Guevel Gwenael FCPE, Mesbahi Abdelkrim FNAREN - Fédération nationale des associations de rééducateurs de l’EN, Fombelle Laetitia, Gostain Daniel et Buisine Florence FSU-SNUIPP, David Guislaine FSU-SNESUP, Roger Anne et Mauriat Caroline GFEN - Groupe français d’éducation nouvelle, Bernardin Jacques ICEM pédagogie Freinet, Careil Hélène Ligue de l’enseignement, Lacassagne Hélène OCCE, Barrault Alain Polychrome -Edu Association des professeurs d’arts plastiques, Delannet Fabienne SE-UNSA, Allain-Moreno Elisabeth SNEP-FSU, Hubert Benoit SNEP-UNSA, Pécot Franck SNES-FSU, Vénétitay Sophie SUD éducation, Bauné Benjamin SUI-FSU, Nicollet Eric Une École Un avenir, Demante Monique Chercheur·es et personnalités du monde de l’éducation Bucheton Dominique (Professeure honoraire en sciences de l’éducation et de la formation - didacticienne du français) Chirouter Edwige (Professeure des Universités en Philosophie et sciences de l’éducation) Lahire Bernard (sociologue, Directeur de recherche CNRS) Lelièvre Claude (historien) Louichon Brigitte (Professeure émérite de langue et littérature françaises) Meirieu Philippe (Chercheur en sciences de l’éducation) Paget Denis (membre du Conseil Supérieur des Programmes (CSP) de 2013 à 2018) Plane Sylvie (Professeure émérite de Sciences du langage, vice-présidente du Conseil Supérieur des Programmes (CSP) de 2013 à 2017) Reuter Yves (Chercheur en sciences de l’éducation) Rochex Jean-Yves (professeur émérite de sciences de l’éducation) Ahr Sylviane (Professeur des universités émérite en langue et littérature françaises) Boiron Véronique (Enseignante-chercheure en sciences du langage) Butlen Denis (Professeur des universités - didacticien des mathématiques) Castagnet-Caignec Sonia (Maitresse de conférences en langue et littérature françaises) Chabanne Jean-Charles (professeur des universités en sciences de l’éducation) Claude Marie-Sylvie (Professeure des universités en sciences de l’éducation) Connac Sylvain (Enseignant-Chercheur en sciences de l’éducation) Coulange Lalina (Professeure des universités en didactique des mathématiques) David Jacques (Maitre de conférences en Sciences du Langage) De Cock Laurence (historienne) De Peretti Isabelle (Professeure émérite en langue et littérature françaises) Étienne Richard (Chercheur en Sciences de l’Éducation) Favre Daniel (Professeur honoraire en Sciences de l’éducation à l’Université de Montpellier) Gauthier Roger-François (Spécialiste de l’éducation comparée) Moinard Pierre (Maitre de Conférence en Langue et Littérature françaises) Passerieux Christine (militante pédagogique) Rayou Patrick (Professeur émérite en sciences de l’éducation et de la formation, membre du CICUR) Rebière Maryse (Enseignante-chercheure en sciences du langage) Sauvaire Marion (Maitre de conférence HDR en didactique de la littérature) Watrelot Philippe (militant pédagogique) Waszak Cendrine (Maitresse de conférences en sciences de l’éducation)
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