Protection juridique professionnelle

Ensemble associatif présent dans tous les départements. Il est animé par des personnels de l’éducation qui ont choisi de s’impliquer auprès de collègues confrontés à des difficultés

Avantages sociaux (type comité d'entreprise) :

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Notre Union

Snep UNSA
juin 28, 2024

Formation initiale des enseignants : un statut d' "élève fonctionnaire" ou d"élève contractuel provisoire" en M1

Les lauréats des concours 2025 de recrutement d'enseignants et de CPE auront un statut d’élèves fonctionnaires et ils bénéficieront d'une rémunération de 1400 euros net, et non pas d'une gratification de 900 euros, comme il était prévu.

Il en découlerait que les lauréats des CRPE privé, Cafep et CAER, auront un statut d'élève contractuel provisoire" en M1.


Le Snep UNSA est satisfait de cette avancée même si ce n'est que l'application du principe d'égalité découlant du statut d'élève fonctionnaire suite à la réussite d'un concours de la fonction publique. 

Sur le reste du projet gouvernemental, le Snep UNSA se refuse de le valider en raison de son instabilité.


En effet le calendrier, pour une application à la rentrée 2024, est intenable pour les personnels et les institutions en charge de la formation.

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Il n'est pas satisfaisant car il ne garantit pas aux lauréats des concours de ne pas passer sous les fourches caudines des organisations confessionnelles de type 'sgec' qui jusqu'à ce jour, profitaient de ces temps de formation pour faire valoir des enjeux qui ne sont pas ceux de la République.


Imposer insidieusement une formation dans un ISFEC en dehors de son département d'affectation alors qu'il existe un INSPE, est couteux financièrement d'une part et en terme de fatigue d'autre part.


Tous les lauréats des concours enseignants de l'éducation nationale doivent pouvoir suivre leur formation au sein des mêmes établissements : les INSPE


D'autre part, certain.e.s lauréats auront deux ans de formation après la licence et le concours, d’autres devront se contenter d’une seule année. Les contenus de concours niveau licence ne permettent pas d’envisager des épreuves suffisamment professionnelles et restent sur des compétences disciplinaires pas toujours pertinentes, de notre point de vu.



Le communiqué de presse de l'UNSA fonction publique


(Les textes réglementaires de l'éducation nationale, transitant par le CSAMen sont applicables pleinement à tous les enseignants titulaires et contractuels de l'éducation nationale.

Toutefois les enseignants fonctionnaires ou en contrat définitif/provisoire/CDI/CDD affectés dans les établissements privés sous contrat se voient imposer une forme de dérogation pour les textes relatifs à l'affectation d'une part et à la formation professionnelle d'autre part.

Cette forme dérogatoire prend prétexte du "caractère propre". Elle permet l'entrisme d'organisations confessionnelles dans les carrières des enseignants, agents publics, voir notamment le rapport parlementaire des députés Vannier et Weissberg)

par Snep UNSA 02 juil., 2024
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par Léo Maillard 09 juin, 2024
Le catéchisme « camouflé » provoque des dérives dans des écoles privées sous contrat Des témoignages et documents obtenus par Mediapart montrent que plusieurs écoles catholiques sous contrat ne respectent pas la loi quant à la liberté de conscience de leurs élèves Lire l'article ICI
par Fanny Marlier - Médiapart 09 juin, 2024
La formation des enseignants du privé, partie invisible des subventions de l’État Formiris gère la formation dispensée dans les établissements privés sous contrat avec l’État. Syndicats et enseignants dénoncent certains des contenus qui puisent dans la doctrine religieuse, alors que l’organisme est alimenté par des fonds publics.
par Snep UNSA 13 mai, 2024
Rémunération des futurs élèves CAFEP et CRPE privé : 900 bien moins que les élèves fonctionnaires
par Snep UNSA 23 avr., 2024
[presse] Choc des savoirs : le Snep UNSA dépose un recours devant le Conseil d’État
par Snep UNSA 05 avr., 2024
Contrôles de l'activité de certains directeurs du privé sous contrat et d'associations de gestion, les premières annonces
par Snep UNSA 05 avr., 2024
Notre ministre de tutelle, madame Belloubet, met un œuvre une série d'actions et de dispositifs. "faire face à toutes les formes de violences qui traversent notre société, l’École doit rester un sanctuaire républicain, au sein duquel la sécurité de chacun – élève, professeur, personnel de direction, agent administratif ou encore intervenant – doit être assurée en permanence". Autant pour mesurer les difficultés du quotidien que pour accompagner les personnels concernés l'outil "fait établissement" est en cours de déploiement dans les classes et établissements privés, associés à l'enseignement public par un contrat avec l’État, pour dépasser le taux de couverture de 96% Le Snep UNSA travaille avec le ministère afin que la grille de lecture soit la plus adaptée que possible au contexte des établissements privés relevant du service public de l'éducation.
par Snep UNSA 04 avr., 2024
Mardi 2 avril 2024, deux députés de partis politiques aux idées plutôt distantes, ont présenté leur rapport à l'assemblée nationale. Rapport attendu positivement par les uns, négativement par certains qui feignaient de s'émouvoir d'un "rapport à charge" alors qu'il n'était pas publié d'une part et surtout car le contenu repose sur des études et travaux produits en toute transparence. Les députés soulèvent le couvercle de la marmite du privé sous contrat et pointent le lobbying d'une association catholique, SGEC autant que le peu de contrôles de l'administration officielle sur les classes et établissements légalement et officiellement contributeurs du service public de l'éducation. Il y encore 50 ans les parents réalisaient un choix plutôt orienté par leur conscience religieuse, peut-on en dire aujourd'hui autant ? Les députés reprennent les constats de la Cour des comptes du mois de mai 2023 : absence de contrôles administratifs, pédagogiques et financiers en lien avec les organismes de gestion et l'activité des directrices et directeurs. Pour les enseignants, agents publics, les contrôles existent via le dispositif de l'éducation nationale (PPCR). L'activité professionnelle des enseignants n'est pas prise à défaut. L'objectif de ce rapport, tel qu'il nous apparait, est d'assurer la paix scolaire entre les français : permettre à chacun des futurs citoyens de notre République d'avoir ses chances d'insertion dans notre société par une scolarité émancipatrice. Des propositions formulées, le Snep UNSA retient particulièrement : 1. La mise en place d'un contrôle financier plus systématique Les dispositifs législatives existantes doivent être appliquées avec des comptes financiers connus de tous, et lisibles. Ce serait un progrès important notamment pour les organismes de gestion qui mélangent les ressources et les dépenses. Une comptabilité analytique distinguant la carottes (les fonds publics de tels ou tels bailleurs d'un part et les fonds privés d'autre part) et les poireaux (dépenses obligatoires, dépenses facultatives) serait une avancée notable pour bon nombre d'associations. D'autres dispositions sont à prévoir : nous partageons les conclusions des deux députés souhaitant que l'obligation actuelle de transmission des comptes de résultat, et l'étendre à d'autres documents, pour assurer la traçabilité des recettes et des dépenses. Au rythme actuel (5 contrôles par an pour 7.500 établissements), la fréquence de contrôle d'un établissement privé est d'une fois tous les 1.500 ans, (dix fois plus dans le public). 100% des frais de scolarité des élèves du public et du privé sous contrat sont pris en charge par les impôts de tous les français (forfait d'externat) , dès lors 100% des exigences administratives et financières qui pèsent sur les établissements publics devraient s'appliquer aux directeurs du privé sous contrat et à l'organisme de gestion. 2. Couper les liens entre l’État et les associations confessionnelles en charge du lobbying Celles-ci travaillent à capter des fonds publics (Etat, région, département, commune) au bénéfice de certains établissements et les emplois publics des enseignants au détriment de l'objectif de l’État de permettre à chaque jeune français de suivre une scolarité dans des conditions décentes d'une part et de mixité sociale et scolaire d'autre part. Par exemple, ll n'est pas normal que les dispositions réglementaires existantes sur les ouvertures et fermetures de classe ne soient pas appliquées. L’État ne peut plus laisser filer sa prérogative de définition du besoin scolaire et consécutivement d'ouverture et de fermetures des classes relevant du service public de l'éducation. Il découle de cette forme d'abandon de souveraineté un affaiblissement du réseau des écoles rurales et, dans les grandes métropoles des gains de part de marché pour un, et un seul, réseau confessionnel. Pour le Snep UNSA il est inacceptable de concevoir la carte scolaire comme un lieu de concurrence entre école, entre enfants, entre adolescents. 3. Mieux contrôler la formation des enseignants L'absence de contrôle pédagogique des inspecteurs de l’Éducation nationale pèse aussi sur le contenu de la formation des enseignants, financée sur des fonds publics, selon les corapporteurs. Dans le collimateur des députés, l'organisme de formation du privé Formiris, considéré comme une « boîte noire », voire une « pompe à fric ». 4. Un contrôle pédagogique à renouveler Les députés déplorent les pratiques de certains établissements qui dispensent des cours de 50 minutes (au lieu de 55 minutes) et peuvent ainsi dégager du temps pour faire autre chose. Si ce temps sert à proposer une option attractive pour l'établissement, ou s'il est utilisé pour des cours de catéchèse, c'est du détournement de fonds, alertent les députés, tout en soulignant que l'ampleur de ces dérives est difficile à mesurer. D'où la proposition consistant à demander aux établissements concernés de transmettre un dossier détaillé au rectorat pour vérifier que chaque élève dispose du volume horaire auquel il a droit. 5. Mieux informer l’État des conditions d'inscription des élèves et des critères de choix du directeur L'ex-ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye avait conclu en mai dernier un protocole avec le président de l'association SGEC (secrétariat général de l'enseignement catholique). Celui-ci prévoit une plateforme de données à destination des familles. Le rapport suggère de l'enrichir, en y incluant les informations sur les modalités de sélection des élèves et le taux de poursuite de scolarité au sein de l'établissement. Nous partageons la proposition de mise en place, pour les élèves de critères notamment géographiques, pédagogiques et sociaux pour procéder au classement des demandes. 100% des frais de scolarité des élèves du public et du privé sous contrat sont pris en charge par les impôts de tous les français, dès lors 100% des exigences républicaines qui pèsent sur les personnels de direction des établissements publics doivent s'appliquer aux directeurs du privé sous contrat. Pour le Snep UNSA, les directeurs des collèges et lycées, doivent comme leurs homologues des écoles, être choisis par l’État. Ici, après validation du concours de personnel de direction , comme leurs homologues des collèges et lycées publics. Nous attendons du gouvernement qu'il ne cède pas à la facilité de remettre le couvercle et qu'il légifère sur l'application du principe de séparation de l’État et des Églises pour tout ce qui touche à la carrière des enseignants (formation professionnelle, affectation) et au fonctionnement des établissements puisqu'ils relèvent du service public de l'éducation. Nous attendons de madame la Ministre de l'éducation nationale et de son homologue du ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, qu'ils mettent en œuvre les dispositions déjà existantes sur les contrôles administratifs et pédagogiques de l'activité des associations de gestion et des directeurs. D'abord et avant tout à ce qui touche à la définition de la carte scolaire. Contact presse : Franck Pécot 06.52.60.83.11 Le rapport, https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion-cedu/l16b2423_rapport-information#
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