Ensemble associatif présent dans tous les départements. Il est animé par des personnels de l’éducation qui ont choisi de s’impliquer auprès de collègues confrontés à des difficultés
Avantages sociaux (type comité d'entreprise) :
Le protocole sanitaire pour l’année scolaire 2022-2023 comporte 4 niveaux :
Le milieu scolaire n’est plus considéré à part du reste de la population : les mêmes mesures que pour l’ensemble des établissements recevant du public seront appliquées, en tenant compte des spécificités propres à l’École. Ainsi le contact-tracing ne sera mis en œuvre que s’il y existe une recherche des contacts à risque en population générale.
Le cadre sanitaire est national, mais il pourra concerner tout ou partie du territoire. Un délai de 10 jours sera appliqué entre la décision d’une modification du niveau du protocole, communiquée d’abord en interne aux professionnels avant de l’être au public, et son application. La rentrée se fera en niveau socle.
Pour le Snep-Unsa, ce nouveau protocole simplifié et lisible permet de ne pas déstabiliser l’École tout en limitant les risques de contamination dans les niveaux les plus élevés du cadre. Le fait que le ministère accède à notre demande répétée de communiquer ce protocole rapidement à tous les personnels, et ce avant d’en informer le grand public, est une nouvelle satisfaisante.
Cependant le Snep-Unsa et l’Unsa Éducation restent vigilants et continuent d’exiger :
Sous la contrainte de l’inflation et de la pression des organisations syndicales de la Fonction publique, le gouvernement a acté une hausse de 3,5 % de la valeur du point d’indice. Ce dégel était attendu par tous les agents publics, mais le chiffre est bien en-dessous des attentes légitimes et des besoins des personnels.
Néanmoins, cette hausse est effective depuis le 1er juillet 2022 et entraine de nouvelles grilles de rémunération.
Pour le Snep-Unsa, une réelle revalorisation des rémunérations et des carrières, dont dépend l’attractivité de la Fonction publique, est nécessaire et indispensable. C’est loin d’être le cas à ce jour.
Après une première année scolaire d’expérimentation auprès d’écoles volontaires, les 30 minutes d’activité physique quotidienne (30’ APQ) à l’école primaire sont généralisées à la rentrée 2022. L’activité physique quotidienne doit être encouragée dans l’ensemble des espaces et temps scolaires et périscolaires selon le choix des équipes pédagogiques. Ce projet est ainsi distinct et complémentaire des trois heures hebdomadaires d’EPS, discipline d’enseignement obligatoire.
Pour ouvrir à une diversification des pratiques, une définition large de l’activité physique exercée est acceptée.
Chaque équipe pédagogique organise la mise en œuvre de la mesure selon les caractéristiques de son école, du bâti scolaire, des contraintes qui s’imposent à elle. Pour l’accompagner dans la mise en œuvre opérationnelle de la mesure, le directeur d’école peut solliciter l’équipe de circonscription, le CPD EPS ou le référent départemental 30’ APQ.
En pratique :
Les 30’ APQ peuvent être fractionnées et combinées sur les différents temps scolaires (par exemple sous forme de pauses actives), en articulation ou en lien avec les temps d’enseignement.
Les temps de récréation peuvent aussi être investis pour amener les enfants à se dépenser davantage et lutter contre la sédentarité grâce à des pratiques ludiques. En fonction des contextes et des projets éducatifs de territoires, les temps périscolaires peuvent aussi être investis. La mise en œuvre est alors coordonnée afin d’en garantir la cohérence avec le temps scolaire.
Les modalités retenues au sein de chaque école sont présentées par le directeur en conseil d’école.
Pour le Snep-Unsa, il faudrait que les écoles soient volontaires pour mettre en œuvre ces 30 minutes d’activités physiques quotidiennes afin de permettre aux équipes de se sentir actrices de ce projet.
Des réflexions collectives associant les partenaires de l’École seront engagées au sein des équipes, à partir de leur projet d’école, dans le but d’identifier leurs atouts, leurs difficultés et leurs besoins. La circulaire de rentrée explique que chaque académie sera chargée de l’organisation générale de ces débats qui se déclineront à l’échelon local dans les écoles et établissements pour « susciter, encourager et accompagner les initiatives les plus adaptées à la réussite des élèves, à leur épanouissement et à la résorption des inégalités scolaires ».
Dans la continuité de l’expérimentation marseillaise de l’École du futur, un dispositif d’appui aux innovations locales pour la réussite des élèves sera mis en place afin d’imaginer des formes pédagogiques nouvelles. Le financement des projets les plus aboutis devrait avoir lieu au cours de l’année 2023.
Le ministre affirme dans la circulaire de rentrée que les personnels du service public d’éducation doivent se savoir écoutés, compris et soutenus par l’institution, par ses cadres et par l’ensemble de la société. Le Snep-Unsa y souscrit, mais être écoutés ne signifie pas mettre en œuvre des projets tout droit sortis des chapeaux du ministère et appliqués sur le terrain sans préparation. Or c’est bien ce qui pourrait se passer pour ces débats dont personne ne connait les tenants ou les aboutissants.
Après des expérimentations l’année dernière, l’évaluation des écoles est généralisée à la rentrée 2022. Elle est composée de deux étapes successives :
L’ensemble des établissements doit être évalué en cinq ans.
Dans le 1er degré, l’auto-évaluation peut porter sur les activités périscolaires qui sont en lien direct avec le temps scolaire (temps d’accueil du matin avant la classe, temps méridien, temps d’étude ou d’accueil après la classe lorsqu’ils existent). L’équipe d’évaluation externe est composée de trois ou quatre évaluateurs et comporte au moins un IEN (inspecteur de l’Éducation nationale) et un.e directeur-ice d’école. Le nombre des écoles et leur diversité peuvent conduire les autorités académiques à procéder à des regroupements d’écoles pour cette évaluation.
Si un cadre d’évaluation pour le 1er degré a été publié par le Conseil d’évaluation de l’École, la charge de travail supplémentaire pour les équipes, notamment pour les directeurs et directrices d’école, est un véritable point d’achoppement.
Pour le Snep-Unsa, la démarche d’évaluation des écoles doit avoir du sens pour les équipes et s’inscrire dans une démarche d’amélioration du Service public d’éducation. Le cadre d’évaluation peut permettre aux équipes de porter une analyse réflexive sur leur action éducative, mais cela demande une fois de plus un important travail d’investissement des personnels parmi une foule de missions qui ne cessent de s’alourdir.
Il est indispensable que les équipes disposent de moyens et de modalités de mise en œuvre favorables au travail collectif, et que ces évaluations débouchent sur des actions concrètes comme des formations et des moyens supplémentaires.
Les évaluations nationales de français et mathématiques sont reconduites en début de CP et de CE1. Tous les professeurs de CP et CE1 ont obligation d’assurer leur passation du lundi 12 au vendredi 23 septembre 2022, et de saisir les réponses des élèves du lundi 12 au vendredi 30 septembre 2022. Un second temps d’évaluation aura lieu du lundi 16 au vendredi 27 janvier 2023 pour les élèves de CP.
S’agissant d’évaluations en début de CM1, une expérimentation a été annoncée par la circulaire de rentrée, mais sans précision sur le calendrier et le nombre de classes concernées.
La saisie des résultats de ces évaluations implique une surcharge de travail.
Le Snep-Unsa a adressé un courrier au ministre de l’Éducation nationale pour demander une compensation horaire pour tous les enseignants concernés.
Référents direction
À partir de la rentrée 2022, un ou plusieurs directeurs d’école exercent la mission de référent direction dans chaque département. Les missions du référent direction sont centrées sur l’accompagnement des directeurs d’école dans l’exercice de leurs missions en répondant à leurs demandes de conseil et d’appui méthodologique. Le référent est chargé de faciliter les échanges entre les directeurs et de favoriser la mutualisation de leurs pratiques professionnelles entre directeurs.
Le Snep-Unsa reste vigilant pour s’assurer qu’il n’y aura pas sur le terrain de glissement vers des fonctions d’appui aux directions académiques voir aux diocèses, et demande une rémunération de cette mission en complément de la décharge d’enseignement qui est y associée.
Décharges
Après l’augmentation de décharges pour toutes les écoles de 1, 2, 3 et 9 classes, ainsi que les écoles élémentaires et primaires de 13 classes à la rentrée 2021, la rentrée 2022 voit de nouvelles décharges mises en œuvre pour les écoles de :
Malgré ces nouvelles décharges, les attentes sont encore très fortes. Le Snep-Unsa demande une programmation pluriannuelle d’augmentation des décharges, une amélioration des conditions d’exercice des directrices et directeurs, une meilleure reconnaissance financière, et une évolution de la structuration de l’école.
Décision n° 2013-322 QPC du 14 juin 2013
Considérant que les maîtres des établissements d'enseignement privés sous contrat ne sont pas dans une situation identique à celle des autres personnels privés employés par ces établissements au regard de leur relation avec l'État et l'accomplissement de la mission de service public de l'enseignement