Ensemble associatif présent dans tous les départements. Il est animé par des personnels de l’éducation qui ont choisi de s’impliquer auprès de collègues confrontés à des difficultés
Avantages sociaux (type comité d'entreprise) :
La formation des futurs enseignants, à la suite du concours de recrutement (désormais en fin de L3) CAFEP ou Crpe privé externe, octroi uniquement le droit d'être inscrit sur une liste d'aptitude. Rappelons que cela ne donne pas le droit à une affectation en temps que stagiaire, pas plus que le statut de fonctionnaire stagiaire.
En Master 1 comme en Master 2, ils seront des élèves puis des contractuels dans l'attente d'un stage pour valider le CAFEP ou le Crpe privé.
Cette idée d'entrée progressive dans le métier d'enseignant contractuel "définitif", peut paraitre intéressante d'un point de vue pécunier, le Snep UNSA s'étonne toujours de l'existence de concours qui ne garantissent pas un stage de titularisation d'une part et du montant de la rémunération annoncée dont bénéficieront les élèves futurs contractuels en M1…
Ce montant, lors d’un envol oratoire du Président Macron, avait été annoncé à 1400 euros pour redescendre, quelques heures après, à 900 euros…
900 euros, sans autres commentaires, c’est bien en dessous du seuil de pauvreté !
900 euros… c’est ensuite beaucoup moins que les rémunérations versées aux élèves fonctionnaires qui suivent une formation dans les différentes écoles de la fonction publique.
Pour le Snep UNSA, nous avons encore là la démonstration que les personnels de l’éducation nationale .
900 euros… c’est un rêve que pourrait faire un locataire de Bercy… mais c’est en réalité un cauchemar qui, s’il était juridiquement atteignable, poserait un problème de fond : comment peut-on oser proposer une rémunération aussi faible à des jeunes qui devront, à la fois : être étudiant ; être, une partie du temps, devant des élèves ; et, pour certains, travailler à côté pour pouvoir joindre les deux bouts (si tant est que cela soit possible…) ?
Décision n° 2013-322 QPC du 14 juin 2013
Considérant que les maîtres des établissements d'enseignement privés sous contrat ne sont pas dans une situation identique à celle des autres personnels privés employés par ces établissements au regard de leur relation avec l'État et l'accomplissement de la mission de service public de l'enseignement