Ce mercredi 25 septembre, dans le prolongement des audiences accordées aux syndicats des métiers de l'enseignement, des représentants du Snep UNSA ont été reçu par madame Fatiha Keloua Hachi, présidente de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale.

A cette occasion, nous avons défendu la nécessité de la revalorisation salariale des enseignants titulaires et précaires. Il faudrait une augmentation indiciaire pour tous d'au moins 20% afin de compenser les effets de l'inflation.

Plus généralement, il a été question des mesures à prendre pour revaloriser notre métier d'enseignant, particulièrement ceux affecté dans les établissements privés sous contrat. En effet, nous sommes parfois sous pression de structures confessionnelles qui ont tout intérêt à développer ou entretenir de la précarité.

Cette précarité, est une source de pouvoir afin de satisfaire des parents et élèves qui se comportent de plus en plus comme des consommateurs d'un service scolaire.  De nombreuses directions d'établissements savent entretenir le mythe du retour sur investissement puisque selon eux "les parents payent !"

Pour le Snep UNSA, dans la suite des conclusions de la cour des comptes, du rapport parlementaire Vannier Weissberg et des actions ponctuelles pour faire valoir les principes découlant de la loi Debré, il faut augmenter les contrôles, clarifier les relations des structures confessionnelles (ddec, etc ...) avec les enseignants.

Vous pourrez compter sur le Snep UNSA pour relayer les entorses aux règles et valoriser notre statut plutôt que de le dégrader.

Choisissez votre syndicat en conscience , votez aux élections CSE et CCM pour le Snep UNSA qui, souvent seul, défend la nécessité d'un statut unique et valorisé pour tous les enseignants public comme privé sous contrat.

Notre compte rendu (adhérent)