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Notre Union

Snep UNSA
19 septembre 2022

[presse] Le poids, relatif, des mots, le choc de la réaction

En disant vouloir s'"attaquer" au collège, le ministre monsieur Pap Ndiaye réalise une importante erreur de communication. En effet le terme est lourd de sens et il ne peut qu'être mal compris des enseignants.
Quelques jours auparavant, en évoquant une "révolution copernicienne", le président de la République Emmanuel Macron, avait de son coté ouvert la voie de l’approximation et du flou sur leur projet pour notre École.

Après 5 années d'une hausse des crispations dans le milieu des enseignants, le niveau de ces jours à rarement été atteint. Il ne peut être uniquement attribué au précédent ministre.  Cette crispation conduit à une forme de conservatisme découlant d'une perception de la remise en cause du travail individuel de chaque enseignant dans un système imparfait.  Les collègues œuvrent au quotidien malgré ses imperfections, après avoir traversé la crise du Covid. il est risqué d'"attaquer" ou de promettre une "révolution copernicienne" à peine d'éloigner un peu plus les enseignants du sommet de la hiérarchie élyséenne.

En collège, en lycée professionnel, en lycée général et technologique, en école, les collègues attendent prosaïquement les moyens de travailler et la reconnaissance de leur engagement : limite d'effectifs à 24 élèves par classe, réduction de la précarité dans une profession où 22.000 enseignants sur 141.000 gagnent à peine plus que le SMIC, rattrapage de la perte de pouvoir d'achat depuis le gel du point d'indice.

L'exécutif parle beaucoup, agit peu et promet sans se donner les moyens ; du blanquer sans blanquer.

Utiliser ces registres sémantiques, décalés, excessifs, peut conduire à la perception d'une agression individuelle par chaque enseignant, professionnel de son métier. A ce titre il sait où conduit l'inefficacité du propos de la haute hiérarchie.

A cela ajouter l'erreur, habituelle, de chronologie : le temps de l'éducation n'est pas celui du politique. Les changements dans l’École ne peuvent se réaliser sans prendre le temps de l'écoute et de l'expérimentation.

Les enseignants ont bien entendu le propos présidentiel sur l'inutilité de recruter des enseignants puisqu'ils "ne servent pas à redresser le pays" ou encore le fait d'évacuer toute réelle revalorisation puisque '10 milliards, c'est vos impôts, hein !'. Le flou du dernier message présidentiel  peut les amener à comprendre l'entourloupe de "la hausse inconditionnelle de 10%" : en moyenne ? en prenant en compte les rares avancées pour quelques uns depuis 2 ans ? uniquement pour les échelons 1 à 5 ? étalée sur 3 ou 4 ans ?

Y-a-t-il un ministre rue de Grenelle ?

Cela ne renforce pas la position du ministre Pap Ndiaye qui n'apparait plus comme étant libre de ses mouvements, cornaqué qu'il est par le président et les cadres mis en place par celui-ci autour de son bureau, rue de Grenelle.

Le profil universitaire, laissait penser qu'un changement profond allait se mettre en place ... Sommes nous à l'heure de la première désillusion ?

Dans professeur, il y a PRO, un professionnel a besoin de moyens pour atteindre les objectifs fixés par le politique. A ce jour, les mots sont flous voir vidés de leurs sens, cela devrait conduire à un choc ou une lente dégradation du système puisque nombre d'enseignants devraient fermer la porte de leur classe afin d'y trouver le calme indispensable à la gestion de la classe.

Au Snep UNSA nous réclamons des actions consistantes à la place de mots pour éviter des maux déjà bien en place.  Limite d'effectifs à 24 élèves par classe, réduction de la précarité dans une profession où 22.000 enseignants sur 141.000 gagnent à peine plus que le SMIC, rattrapage de la perte de pouvoir d'achat depuis le gel du point d'indice par une hausse pour tous, inconditionnelle, de 10 %

Contact presse
Franck PECOT
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